D. Trump a encore décalé la date butoir -concernant l'interdiction de TikTok aux États-Unis- au 16 décembre prochain, mais cette fois-ci, il aurait trouvé “un accord”.

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Dans les faits : L’appli serait exploitée par une nouvelle entité américaine contrôlée à 80 % par des investisseurs américains dont Oracle, Andreessen Horowitz et KKR.

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• Le conseil d’administration serait majoritairement américain, mais les actionnaires chinois de ByteDance détiendraient environ 20 %, juste assez pour ne pas enfreindre la loi américaine de 2024.

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Et l’algorithme TikTok ? C’est le bijou de famille de la Chine, considéré comme l’actif le plus stratégique de l’application, qui était au centre des tensions dans la négo, mais un compromis a finalement été trouvé. Le consortium américain va recréer une nouvelle appli avec l’algorithme de TikTok, forçant les utilisateurs actuels à migrer vers une nouvelle plateforme.
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La petite subtilité, c'est que l’algorithme sera sous licence de ByteDance. En clair, le code -soit la secret sauce- ne change pas de propriétaire, mais son utilisation sera encadrée sur le territoire américain : ByteDance ne vend pas sa propriété intellectuelle mais la loue à la nouvelle entité américaine. Un modèle hybride qui permet à Pékin de sauver les meubles.
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Un peu de recul. Le grand gagnant dans l’histoire, c’est le mastodonte américain Oracle. En plus de préserver son contrat d’hébergement des données US de TikTok qui dure depuis plusieurs années, l’entreprise entre désormais au capital de la nouvelle entité. En clair, Oracle a le beurre et l’argent du beurre avec…

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• Une position centrale dans la tech souveraine américaine

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• Une brique solide pour son offre cloud sécurisée

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• Une exposition au marché des réseaux sociaux, sans les risques réglementaires

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Bref. C’est la première fois qu’on a un tel compromis avec un combo entre souveraineté numérique, concessions géopolitiques et enjeux de cybersécurité. Mais attention, rien n’est fait : l'accord complet devrait être finalisé lors de la rencontre de D. Trump avec le président chinois Xi Jinping vendredi.

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