Le lundi, c’est souvent difficile, sauf pour Elon Musk : il a acheté pour environ 1 milliard de dollars d’actions Tesla hier, soit 2,57 millions d’actions.

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Pourquoi on en parle ? Il n’a pas acheté d’actions Tesla depuis la Saint-Valentin 2020, pour 10 millions de dollars. Cette session shopping, qui arrive à un moment clé, est perçue comme un signal de confiance et une réponse aux critiques.
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Un peu de contexte : Cette opération tombe au moment où le conseil d’administration (board) de Tesla pousse pour un package de rémunération de 1 000 milliards de dollars (12% du capital en +) pour E. Musk. Le but est simple : remobiliser E. Musk après son aventure politique pour surmonter la crise chez Tesla dont l’image a été abîmée par son patron.

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• Le board tente donc de verrouiller le pouvoir. E. Musk martèle depuis des années qu’il veut détenir au moins 20 % de Tesla pour se protéger contre les investisseurs activistes ou une OPA hostile, alors que la boîte pivote vers l’IA et la robotique de masse.

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• La présidente du board, R. Denholm défend d’ailleurs son patron en le qualifiant de “leader générationnel” indispensable à l’avenir du groupe.

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Résultat : Ce move d’Elon Musk est interprété par les investisseurs comme un signal positif, d’engagement envers l’entreprise.
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Un peu de recul. Pendant que R. Denholm assurait qu’E. Musk était “de retour, en première ligne”, il n’avait pas vraiment les mains dans le cambouis : il participait à un rassemblement politique d’extrême droite à Londres. En clair, le storytelling du patron qui dort à l’usine s’essouffle.

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• Plus encore : Il a racheté 0,08 % du capital de Tesla, donc pas de quoi casser trois pattes à un canard, d’autant plus qu’il avait vendu pour 39 milliards de dollars d’actions pour racheter Twitter.

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• Certains pensent donc que le geste relève plus d’un jeu d’acteur en carton pour rassurer les investisseurs et peser sur l'assemblée générale de novembre qui tranchera sur son package XXL.

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Bref. Les investisseurs saluent l'annonce, l'action prend 3 %, mais le lien Musk-Tesla reste fragile : son attention est divisée, sa politique clivante abîme la marque, et ses autres aventures entrepreneuriales (xAI, X, etc.) créent un flou stratégique.