Pékin envisage d’alléger les droits de douane sur plusieurs produits américains, jusque-là frappés à 125 %, en réponse aux surtaxes de 145 % de D. Trump.

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Pourquoi on en parle ? La guerre commerciale semble s’atténuer. D. Trump a reconnu que les surtaxes de 145% étaient "très élevées" et qu'elles allaient "baisser de façon substantielle" et de son côté, la Chine prépare des exemptions.

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• Concrètement, le ministère du Commerce chinois est en train de lister des produits issus du commerce étranger pour les retirer des droits de douane. 131 catégories de produits pourraient bénéficier d’exemptions (semi-conducteurs, aéronautique, médical…). Le but : pousser les USA à relâcher la pression sur ces produits.

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Pourquoi faire machine arrière ? La Chine commence à ressentir l’effet boomerang. Certains produits américains (éthane, équipements médicaux…) sont difficiles à remplacer. Les contre-mesures chinoises, qui visent à étrangler l'économie américaine, menacent ses propres chaînes d'approvisionnement.
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Dans les faits : La Chine reste dépendante des biens américains. Ses usines de plastique dépendent à 50% de l’éthane importé des USA. Même constat pour la tech : Pékin a importé pour 11,7 milliards de dollars de semi-conducteurs américains en 2023.

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Un peu de recul. Rien n’est très clair et même si les marchés respirent un peu, aucun accord sérieux n’est en vue. D. Trump a parlé de “négociations en cours”, mais Pékin crie à la “fake news”.
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À noter : Même si “les États-Unis ont toutes les cartes en main” selon S. Bessent, secrétaire du Trésor des États-Unis, D. Trump commence à sentir la pression : la confiance des consommateurs a chuté de 8 % en avril pour le 4e mois de suite, et selon un sondage CNN/SSRS, la popularité de D. Trump est tombée à 41%, soit le plus bas niveau pour un président depuis D. Eisenhower (1953-1961).
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Bref. D’un côté, les États-Unis semblent vouloir trouver un accord le plus vite possible. De l’autre, la Chine, qui exige la suppression totale des tarifs américains avant toute négociation, s’apprête à tenir plus longtemps, et mise sur l’usure américaine. Signe de notre époque, les Américains de la génération Y (née entre 1981 et 1996) partagent des conseils financiers sur TikTok à la gen Z pour se préparer à une potentielle récession.