+4% à l’ouverture des marchés puis -3,15% à la clôture pour l’action Nvidia qui a perdu ≈ 400 milliards de capitalisation malgré des résultats hors du commun.

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Contexte : Tout a bien commencé ce jeudi matin avec des indices boursiers sous Red Bull : Tokyo (+2,65 %), Taïwan (+3,2 %), et même ambiance à Paris et à Wall Street, mais l’euphorie a été de courte durée.
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Dans les faits : L’action Nvidia n’était pas la seule à avoir dansé la zumba hier : l’indice du S&P 500 (qui regroupe 500 des plus grandes entreprises américaines) a enregistré le plus violent retournement sur une journée depuis les annonces des droits de douane en avril dernier : on parle là de 2 700 milliards de dollars de capitalisation qui se sont envolés en quelques heures.

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• Le VIX, l’indice de la peur, a bondi au-dessus de 26 et son équivalent tech, le VXN, a dépassé les 32 pour la première fois depuis avril.

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Comment en est-on arrivés là ? Eh bien, même les experts n'ont pas compris ce qui s'est passé hier, mais il y a des pistes :

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• Les craintes d’une bulle (classique) : Selon une enquête de Bank of America, 45 % des gestionnaires de fonds considèrent que la bulle IA est l’un des plus grands risques pour les marchés actuellement. En clair, ils doutent que les boîtes de l’IA puissent vite générer assez de profits pour justifier leurs énormes investissements.

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• Des valorisations trop élevées : Les GAFAM ont perdu plus de 100 milliards de dollars en valorisation chacune hier. Avec un poids de plus de 8 % dans le S&P 500, même un chute passagère de Nvidia peut déclencher une réaction en chaîne comme celle d’hier.

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• Combien de temps le marché va-t-il tenir ? Jusqu’à quand les entreprises du secteur vont-elles pouvoir investir autant dans l’IA, surtout sans savoir si elles auront un retour sur investissement et quand ? Pour l’instant, J. Huang parle d’un “cercle vertueux”, mais les investisseurs commencent à se dire que toute bonne chose a une fin…

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• La Fed peut casser l'ambiance : Le rapport sur l’emploi de septembre, publié hier avec du retard, a montré un marché du travail toujours robuste, ce qui refroidit les espoirs d’une baisse de taux en décembre.

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Un peu de recul. Certains analystes, dont ceux d’Unicredit, relativisent et parlent d'un mouvement de consolidation de l'action Nvidia dont le prix a plus que doublé depuis avril.
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Bref. Nvidia rassure sur sa performance, mais n’apaise pas les investisseurs pour autant, et tant que les doutes ne seront pas écartés, chaque record pourrait être suivi d’un tacle glissé…