Ils l’ont faiiiit. Nvidia est officiellement la première entreprise de la planète à dépasser les 5000 milliards de capitalisation en Bourse. Plus que la capitalisation totale des 50 plus grandes entreprises européennes, rien que ça.

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Rappel (pour les deux du fond) : Nvidia conçoit, entre autres, de toutes petites puces essentielles pour entraîner les modèles IA et les faire fonctionner. Donc ChatGPT, les voitures autonomes, les iPhones… Tout ça, c’est en partie grâce à Nvidia. Et les marchés adorent : en 5 ans, l'entreprise a fait +1600% en Bourse.
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Dans les faits : C’était rapide. Il y a à peine 4 mois, le concepteur de puces passait la barre des 4000 milliards. Et entre-temps, l’engouement n’est pas – du tout – retombé. Rien que cette semaine, l’action Nvidia a pris 10% (soit presque 500 petits milliards).
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Pourquoi ? En plus des accords stratégiques avec Nokia, Samsung ou encore Eli Lilly, Nvidia a tenu sa conférence annuelle sur l’IA mardi. Le géant y a dévoilé un nouveau système pour connecter ses puces aux ordinateurs quantiques (qui se développent de plus en plus) et un partenariat avec le département américain de l’Énergie pour le développement de 7 nouveaux supercalculateurs. Instoppable.
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Un peu de recul. C’est bien beau, 5000 milliards, mais ça ravive quand même les inquiétudes de certains autour d’une potentielle bulle de l’IA. En clair, la star du moment prend de plus en plus de place sur les marchés.

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• Et les + pessimistes, qui voient toujours la puce à moitié vide, craignent cette dépendance. Une bulle qui risque d’éclater ? Mais non, un “cercle vertueux”, rassure J. Huang, CEO de Nvidia, qui a plutôt tout intérêt à ce que le monde entier se convertisse à l’IA.

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Et maintenant ? Les 6000 milliards ? Non, on rigole. Mais imaginez quand même… En tout cas, Nvidia ne compte pas se reposer sur ses lauriers en diamant brut. Ils ont déjà annoncé un partenariat avec Uber pour développer 100 000 voitures autonomes, grâce à des capteurs et une IA “entraînée sur des trillions de km de conduite”. Évidemment.
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Bref. Même D. Trump réfléchirait à autoriser l’entreprise à exporter certaines de ses puces en Chine. On sait pas vous, mais nous on imagine des bouteilles de Ruinart qui coulent à flots et des canapés langoustes - caviar dans les bureaux de Nvidia. À voir si la croissance continue vers l’infini et au-delà…