Mark Zuckerberg a débauché des superstars d'OpenAI pour propulser Meta au rang de géant de l’IA

La liste de tous les cerveaux débauchés par M. Zuckerberg pour former les Avengers de l’IA chez Meta a été dévoilée.
Pourquoi on en parle ? Le dernier modèle IA Llama 4 de Meta, sorti en avril, n’a pas fait rêver, puis la sortie de son nouveau modèle phare, Behemoth, qui devait propulser l’entreprise au sommet, a été repoussée d’avril à l’automne 2025. Et sa responsable de la recherche en IA a annoncé son départ le 30 mai dernier. Zuckerberg est donc en mode débauchage : il veut rattraper son retard et faire de Meta la réf' en matière d’IA.
Dans les faits : L'équipe du rouquin le plus célèbre de la Silicon Valley compte déjà plus d’une vingtaine de personnes (sur la cinquantaine voulue), dont au moins 8 superstars qui ont travaillé sur le développement de ChatGPT chez OpenAI.
- Pour recruter la crème de la crème, il est en mission attrapez-les tous. Zuck établirait lui-même le premier contact avec les futures recrues, et il en aurait même invité certains à dîner dans sa villa de Lake Tahoe à 59 millions de dollars, façon D. Trump à Mar-a-Lago.
Objectif : Rassurer les jeunes (la plupart ont entre 25 et 35 ans) sur le fait que Meta peut-être un moteur d’innovation puisque malgré sa taille et ses moyens, l’entreprise ne fait plus rêver les top talents de l’IA. En clair, Meta est considérée comme l’entreprise qui copie et non qui innove, et Snapchat en sait quelque chose : son CEO se décrit même comme le “VP of Product” de Meta dans sa bio (info) Linkedin.
- Plus encore, pour motiver les jeunes : l’argent. Si on en croit S. Altman, CEO d’OpenAI, Meta propose des "bonus d’arrivée à 100 millions de dollars" aux employés à débaucher. Le New York Times parle de salaires de 7 à 9 chiffres.
Un peu de recul. Arroser à tout va, c’est plutôt à l’encontre de l’ADN du groupe. Historiquement, Meta a su s’imposer sur le marché des réseaux sociaux par la viralité. Aujourd’hui, malgré sa puissance de diffusion et les données disponibles (de ses utilisateurs…) pour entraîner l’IA, Meta est en retard.
Bref. En clair, Meta avait tout pour réussir, mais Zuck s'est trop concentré sur le metavers. Il compte donc rectifier le tir avec la “Superintelligence Labs”, cette équipe menée par un duo de choc : A. Wang, ancien CEO de Scale AI, start-up dans laquelle Meta a récemment investi 14,3 milliards pour 49% de participation, et N. Friedman, ancien patron de Github (spécialiste du développement de logiciels).