HSBC déclare avoir utilisé le quantique pour doper ses performances sur les marchés

Vous connaissez la dernière ? HSBC est en train de révolutionner le marché du quantique main dans la main avec IBM. Pas de panique, vous allez voir, pas besoin d’un doctorat en physique pour comprendre de quoi on parle.
Dans les faits : Doper ses performances grâce au quantique, beaucoup en rêvent, eux l’ont fait. Enfin, ils y travaillent. HSBC a sorti des résultats très concluants avec une amélioration de 34% dans la précision pour prédire les prix sur le marché des obligations européennes. Le tout, grâce à l’informatique quantique. C’est la 1ère banque à présenter ce genre de résultats sur une aussi grande échelle.
Le quan.. quoi ? Pour faire simple, c’est juste la science qui décrit comment fonctionne la matière et l’énergie à toute petite échelle. En clair, on parle de comprendre l’univers microscopique. Ça a déjà servi à créer les transistors, pour les ordis et les smartphones, ou encore les IRM, tiens.
- Et l'informatique quantique, ce sont tous ces nouveaux ordinateurs qui utilisent, justement, les propriétés quantiques pour résoudre certains calculs beaucoup + vite qu’un ordi classique (et même que ChatGPT).
Comment les banques l'utilisent ? En soi, l’idée est simple, même si on se croirait dans un épisode de The Big Bang Theory : on (enfin les pros, quoi) utilise la puissance du calcul quantique pour optimiser certaines opérations financières particulièrement complexes.
- Pour rappel, on ne parle pas de la Bourse où vous achetez peut-être vous-mêmes des actions, mais d’un marché “de gré à gré”, c’est-à-dire sans place boursière centralisée (comme celle de Paris). Les transactions se font direct de l’acheteur au vendeur.
Résultat : L’utilisation du quantique permet de calculer un max de variables (timing, volume, liquidité…) pour fixer les prix. L'informatique quantique permet d’explorer + rapidement toutes les combinaisons possibles - comme la DeLorean du Doc est + puissante que les autres voitures…
Un peu de recul. Les enjeux sont de taille : McKinsey estime que le marché du quantique vaudra 100 milliards de dollars d’ici 2030. Et même si c’est pas demain la veille qu’on trouvera des ordis quantiques à la Fnac, les géants de la tech’, type Amazon, Google, Microsoft et Nvidia, se disputent déjà le podium.
Bref. On s’emballe pas : la capacité de calcul des ordis quantiques reste limitée avec une marge d’erreur. Et puis les calculs bancaires c’est bien mignon, mais quand est-ce qu’on invente le TARDIS...?