Et encore un Black Friday record aux États-Unis

Vendredi, c’était le Black Friday, et encore une fois, les consommateurs américains ne se sont pas gênés pour passer commande.
Pourquoi on en parle ? Cette année, c’est différent : avec l’inflation qui persiste, un ralentissement économique et des marges fragilisées par les droits de douane, les entreprises étaient particulièrement sous pression.
Mais dans les faits : On n’arrête pas un consommateur américain. Rien que vendredi, 11,8 milliards de dollars ont été dépensés en ligne, soit une hausse de 9,1 % sur un an.
Comment en est-on arrivé là ? Grâce aux deux lettres magiques. Cette année, des grandes marques comme Walmart, Target ou Shopify ont intégré l’IA générative (via des partenariats avec OpenAI) pour faciliter les recherches de promos et proposer des idées de cadeaux personnalisées.
- Résultat : Le trafic vers les sites de vente a augmenté de 805%, et 3 milliards de dollars ont été générés directement par des agents IA, avec un taux de conversion supérieur à 38%.
- Cette année donc, bye bye les files d’attente : plus de la moitié des achats ont été réalisés en ligne (+10,2% sur un an).
Un peu de recul. Oui, pour les entreprises, les chiffres sont beaux, mais pour les consommateurs un peu moins. En réalité, le volume de produits achetés a baissé de 2 %, et les prix moyens ont grimpé de 7%. En clair, ils ont dépensé autant (voire plus), mais se retrouvent avec moins d'articles que les années précédentes.
- À noter : Ce sont principalement les ménages aisés qui sauvent cette Cyber Week (des promos de jeudi à lundi) avec 10% d'entre eux qui génèrent près de la moitié des dépenses.
Et maintenant ? Les analystes restent prudents : même si les chiffres sont bons, le Black Friday ne garantit pas une saison record (il reste 24 jours avant Noël), même si la National Retail Federation anticipe, pour la première fois, plus de 1 000 milliards de dollars de ventes pour la saison des fêtes.
Bref. Place au Cyber Monday, qui donne l'opportunité aux retardataires de profiter de bonnes affaires. Et une fois de plus, les chiffres seront disséqués pour jauger l'enthousiasme des consommateurs américains.











