Alors que J.P. Morgan vient d'annoncer des nouveaux locaux à Paris, le baromètre du cabinet EY confirme que la France reste le territoire européen qui attire le plus les investisseurs pour la sixième année de suite.

Un peu de contexte : La souveraineté de l’UE est remise en question entre les droits de douane de notre Américain préféré, la compétitivité de la Chine qui produit + pour - cher et les tensions géopolitiques liées notamment à la guerre en Ukraine… Pourtant les investisseurs étrangers sont toujours là.

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• Particulièrement en France, où les incertitudes politiques et budgétaires sont pourtant nombreuses.

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Pourquoi la France plaît autant aux investisseurs ? Parce qu’elle a encore quelques atouts : entre autres, une position géographique idéale et une énergie décarbonée qui lui rapporte plus d’un quart des projets industriels étrangers lancés en Europe.

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• Mais surtout, le pays se démarque au niveau des secteurs d’avenir comme la défense, le quantique et l’IA (dans lequel E. Macron a annoncé investir plus de 100 milliards en février dernier).

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Un peu de recul. C'est bien, mais on a connu mieux. Au total, le nombre de décisions d’investissements a quand même chuté de 14%, rapporte EY, avec 1025 projets lancés. Une baisse jamais vue, et le taux le plus bas depuis 8 ans.

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• Les États-Unis, 1er investisseur étranger en France, ont réduit le nombre de leurs projets sur le sol français de 12%, et la Chine de 11%. En parallèle, nos principaux rivaux, l’Allemagne (3e) et le Royaume-Uni (2e), ont aussi connu des baisses (-17% et -13%).

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Surtout, on parle plutôt d'agrandissements de sites déjà existants que de nouveaux investisseurs (qui ne représentent que 15% de l’ensemble des projets), et il y a eu peu de gros investissements. Ces nouveaux projets créeront autour de 29 000 emplois, soit 27% de moins que ceux annoncés en 2023.

Bref. À quelques jours du sommet Choose France, l’espoir reste permis : 70% des dirigeants internationaux interrogés pensent que l’attractivité de la France va encore s’améliorer d’ici 3 ans. “Nous avons besoin de stabilité. C'est le job pour les deux ans à venir.” a confirmé E. Macron.