C’est un premier semestre qui se termine bien : aux États-Unis, les deux principaux indices boursiers ont atteint de nouveaux sommets vendredi.

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Dans les faits : Après un premier trimestre mouvementé, le S&P 500 (qui regroupe 500 des plus grandes entreprises américaines) a franchi un nouveau sommet historique à 6 173 points et le Nasdaq (qui réunit les entreprises de la tech américaine) affiche aussi un record à 20 273 points. En France, la Bourse de Paris n’est pas loin non plus de ses sommets.

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Un peu de contexte : On partait de loin, très loin… Depuis janvier, les tensions commerciales, les pauses tarifaires et les événements au Moyen-Orient ont fait des marchés boursiers de véritables montagnes russes. L’indice boursier VIX, surnommé “l’indice de la peur”, a même eu le droit à des pics en avril. Mais aujourd’hui, les investisseurs semblent avoir tourné la page.

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Pourquoi ? Ils misent désormais sur un retour des accords commerciaux. Chaque pays essaye de trouver un deal avec les USA mais chacun avance à son rythme :

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• Entre Pékin et Washington, un accord de principe est confirmé avec pour objectif de suspendre temporairement les hausses de droits de douane.

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• Pour l’Europe, c’est la course contre la montre. Le 9 juillet signe la fin de la pause tarifaire et si aucun accord n’est trouvé, les États-Unis vont imposer des droits de douane de 50% sur presque tous les produits européens. U. von der Leyen, présidente de la Commission européenne, s’est montrée optimiste et E. Lombard, ministre de l’Économie, a déclaré que “nous allons trouver un deal avec les Américains”.

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D. Trump a même déclaré que la date limite du 9 juillet pouvait être repoussée. En revanche, le Canada est dans une situation plus... délicate. D. Trump a annoncé la fin des négociations avec “effet immédiat” à cause notamment de la taxe sur les services numériques imposée par Ottawa aux GAFAM. Dès cette semaine, D. Trump annoncera de nouveaux droits de douane pour son voisin.  

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Et maintenant ? Les projecteurs sont braqués sur le forum des banquiers centraux à Sintra (Portugal). Ils s’y réunissent pour faire le point sur l’orientation des politiques monétaires.

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Bref. Cette semaine, il faudra surveiller les discours des banquiers centraux qui nous en diront un peu plus sur les potentielles baisses de taux à venir, mais aussi les chiffres du marché de l'emploi qui seront publiés jeudi. Et bien évidemment, il faudra aussi garder un œil sur le cessez-le-feu très fragile entre l'Iran et Israël.