L’Arabie saoudite et les États-Unis signent un contrat de défense historique de 142 milliards de dollars

WhiteHouse/X
Publié le
13/5/2025

Victoire pour D. Trump, sa visite en Arabie saoudite a été lucrative : le pays va investir 600 milliards de dollars dans des infrastructures américaines.



Contexte : E. Musk (SpaceX), S. Altman (OpenAI), L. Fink (BlackRock) ou encore J. Huang (Nvidia) étaient aussi présents à l’occasion du Saudi-U.S. Investment Forum. “Les plus grands chefs d’entreprise du monde”, a assuré D. Trump pour qui cet accord permettra de créer 2 millions d’emplois aux USA.

Concrètement, cet accord porte notamment sur :

  • La défense. Les USA vont lui vendre pour 142 milliards de dollars d’équipements, services et formations militaires, soit “le plus important accord de vente d’armement de l’histoire”, selon Washington. C’est 10 fois plus qu’en 2018, lors du premier mandat de D. Trump.

  • L'IA. Le royaume veut devenir un leader mondial du secteur et va investir 20 milliards de dollars dans des centres de données. Sa nouvelle entreprise HUMAIN s’associe à Nvidia pour construire, sur cinq ans, des usines équipées de centaines de milliers de cartes graphiques. Nvidia livrera aussi plus de 18 000 de ses puces les plus puissantes (Blackwell) à l’Arabie saoudite.

L'enjeu pour l’Arabie saoudite ? Le prince héritier Mohammed ben Salmane cherche à diversifier l’économie du royaume qui repose sur le pétrole. Ses projets de développement devraient lui coûter autour des 2000 milliards de dollars selon Bloomberg.

  • Une autre tire grandement parti de cette bonne entente : la Trump Organization, qui a d’énormes projets immobiliers un peu partout dans la région. Mais aucun conflit d’intérêt, assure la Maison-Blanche - D. Trump ne gère officiellement rien dans l’organisation, il en est juste actionnaire.

Un peu de recul. Les pays du Golfe ne sont pas juste généreux : les enjeux géopolitiques sont énormes et ils attendent de D. Trump qu’il fasse pression sur B. Netanyahou pour mettre fin à la guerre à Gaza. Et d'ailleurs, il s'est rangé du côté de l'Arabie saoudite contre l'Iran et a levé les sanctions économiques qui pesaient sur la Syrie.

Bref. Après sa visite d’aujourd’hui au Qatar, D. Trump doit encore se rendre aux Émirats arabes unis.